La protection des biens culturels et naturels est une priorité. Compte tenu des nombreux objets archéologiques et ethnologiques faisant l’objet d’un commerce illicite, et compte tenu des objets d’art spoliés et des biens naturels protégés, toute acquisition d’un nouveau bien ou toute acceptation d’une donation ou d’un prêt requiert une attention et une prudence particulières de la part des responsables de musées et de leurs équipes.
La publication émet des recommandations en matière d’acquisition, de donation et de prêt de biens culturels ou de biens naturels menacés. Elle aide les musées suisses à formuler par écrit les règles concrètes d’acquisition pour leur institution en fournissant une brève description des accords internationaux et des lois nationales existantes, une liste de contrôle et un répertoire de liens et de banques de données à consulter.
Si la provenance et les conditions de propriété d’un objet ne sont pas clairement établies, son acquisition ou son acceptation ne devraient pas être envisagées. D’un point de vue éthique, il importe peu que l’objet en question soit proposé à l’achat, sous forme de don ou de prêt. Il est fondamental de vérifier consciencieusement si l’objet est légalement sur le marché et si son historique indique une appropriation violente ou illégale.
AMS et ICOM Suisse, 2019, 12 pages